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Articles Ufo Log n°13

 


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Article tiré de la revue

UFO LOG #13
le fanzine de toutes les tendances ufologiques

Cet article est identique à l'original et est publié sur Internet avec l'accord de son auteur.

 

 

Textes Antiques : civilisations avancées de la nuit des temps
par Fabrice Kircher
Avant propos.
Depuis toujours, les ovnis semblent faire parler d'eux sous une forme ou une autre, l'auteur tente de les retrouver à travers les textes antiques.
Lorsque nos contemporains évoquent une civilisation technologique antérieure à la nôtre, il est immanquablement question de l'Atlantide. Et pourtant, il ne s'agit là que d'une invention moderne. Le mythe de l'Atlantide fut d'abord relancé avec succès par les théosophes au XXème siècle, et notamment madame Blavatsky, puis cette île mythique fut dotée d'une civilisation plus en avance que la nôtre par le voyant Edgar Cayce, au début du XXème siècle.
Pour les anciens grecs, les Atlantes, s'il faut en croire Hérodote, n'étaient qu'un peuple habitant l'Afrique du Nord, et pour Platon (Timée, Critias) ce peuple fut certes prospère et un modèle de société, mais en aucun cas, il ne disposait d'une technologie avancée
Par contre, une autre île mythique chantée par les poètes anciens correspondrait davantage à cette croyance : je parle de la phéacie. Pour en savoir plus, relisons "l'Odyssée " d'Homère.
La phéacie, encore appelée île de Schérie, fut l'une des multiples escales d'Ulysse, lors de son périple de retour de la guerre de Troie. Son roi se nommait Alcinoos et le palais princier était des plus fameux. Dans le Chant VII de "l'Odyssée", on apprend ainsi que de jeunes garçons en or se dressaient sur des piédestaux et tenaient en main des flambeaux allumés pour éclairer la nuit les convives. A priori, on peut en déduire qu'il s'agit là de statues. Mais par contre, on y apprend aussi que le dieu Héphaïstos avait construit d'étranges créatures, gardiennes du palais :


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"D'or et d'argent étaient de chaque côté (du seuil) les chiens immortels et toujours à l'abri de la vieillesse, qu'Héphaïstos avait sculptés avec une savante adresse pour garder la demeure du magnanirne Alcinoos "

Ce passage moins ambigu semble bien montrer que ces chiens métallique, farouches et immortels gardiens, étaient en réalité des sortes d'automates.
Renommés aussi, furent les vaisseaux des phéaciens :

"Leurs nefs sont aussi promptes que l'aile ou la pensée"

indique la déesse Athéna au héros Ulysse. Que veut-elle dire par là ? D'autres précisions nous sont apportées au Chant VIII de "l'Odyssée", lors d'un dialogue entre Alcinoos et Ulysse. Le roi des phéaciens clame :

"Dis-moi donc ta terre, ton peuple, ta cité, afin que s'y dirigent pour te ramener nos vaisseaux doués d'intelligence; ils n'ont point de pilote ni de gouvernail, comme en ont les autres; mais ils savent eux-mêmes les pensées et les sentiments des hommes; de tous, ils connaissent les villes et les grasses campagnes; très vite, ils traversent le gouffre de la mer, bien qu'ils soient couverts de brume et de nuées, et jamais ils n'ont à craindre d'être endommagés ni de périr."

Ces vaisseaux sans pilote, "intelligents", rapides, entourés de nuées, visitant campagnes et cités, évoquent davantage une chose aérienne, un OVNI qu'un navire.
Les réalisations phéaciennes, s'il faut en croire Homère, sont donc bien celles d'un peuple maîtrisant une technologie qui n'a rien à envier à la nôtre. Mais voilà, où se situe cette île de Schérie "? Y a-t-on trouvé des traces matérielles évidentes corroborant l'hypothèse d'une civilisation avancée "?
Pour les anciens grecs, cette île homérique correspondait à corcyre, l'actuel Corfou. Mais le poète lui-même, qu'en pensait-il "? Pour Homère, la phéacie était un lieu hors du temps et de l'espace. Pour preuve, ces paroles de la jeune Nausicaa, au chant VI de "l'Odyssée" :

"Il n'y a, il n'y aura jamais un vivant, un mortel qui vienne apporter la mort au pays des phéaciens, tant ils sont chers aux dieux. Nous habitons à l'écart, au milieu de la mer qui roule des vagues sans nombre, aux confins du monde, et nul mortel ne vient se mêler à nous"

Il est néanmoins curieux de relever que c'est bien au large de la Grèce que fut repêchée en 19OO, dans l'épave d'une galère qui coula aux environs du premier siècle avant notre ère, la fameuse machine d'Anticythère, une sorte d'horloge astronomique mécanique d'une grande précision, et qui n'a rien à envier à celles de la Renaissance. Les vestiges archéologiques de Corfou, pourtant, sont des plus communs. Alors Homère aurait-il raison en nous guidant sur la piste des univers parallèles"? Avant d'essayer de trancher ce débat, passons en revue d'autres sources du passé.


Tournons notre regard vers l'Inde. Selon la tradition shivaïte, plusieurs humanités ont déjà été détruites avant la nôtre. Dans les Purâna, nous trouvons le récit d'une de ces tragédies.
La civilisation des Assours avait atteint un niveau sans égal jusque là. Ils avaient construit trois cités inexpugnables. L'une se trouvait sur la terre, la seconde flottait au-dessus du sol, la troisième était située haut dans le ciel. Selon le "Shiva Purâna", les Assours savaient contrôler la lumière du soleil et ils utilisaient cette énergie pour de multiples usages. Des chars volants, brillants comme le soleil, se déplaçaient dans les airs. certains éclairaient les cités la nuit, comme la lune. Ils possédaient des machines à indiquer le temps. Revêtus d'un vêtement d'apparence soyeux, ils pouvaient même vivre sous les eaux.
Mais un jour, à cause de leur impiété, le dieu Shiva décida de les exterminer. pour ce faire, il attendit que les trois cités se rapprochent sur une même ligne, ainsi qu’elles le faisaient périodiquement. puis :

"Lorsque les trois cités furent alignées, Shiva lança contre elles son arme la plus terrible, une arme de feu qui, en un instant, brûlait tout, détruisait toute vie. Au moment-marqué-par-le-destin (abhilâsa) il lança son arme qui resplendissait comme un millier de soleils et faisait un bruit terrible.
Les trois cités furent réduites en cendres et s'effondrèrent au milieu des quatre océans.
"
(Shiva Purâna, Rudra Samhitâ, 5, 10 ; 25-28)

Ce récit, digne d'un bon roman de science-fiction, fait pourtant partie des textes antiques de l'Inde. Et il faut bien reconnaître que l'arme de Shiva ressemble à une sorte de missile nucléaire lancé au moment où les trois cités se trouvaient en conjonction. Si la troisième cité apparaît dans le récit comme un moderne satellite artificiel, la seconde flotte au-dessus de la terre: ce qui sous-entend que les Assours maîtrisaient aussi l'antigravité.
Une nouvelle fois se pose la question : a-t-il existé jadis en lnde une civilisation technologiquement supérieure"? Encore une fois, la même réponse s'impose: les fouilles archéologiques ne permettent pas de corroborer une semblable hypothèse.

Pour un dernier exemple, penchons-nous sur les traditions orales des indiens Hopis. L'histoire sacrée de ce peuple amérindien fait état de l'émergence de la tribu de plusieurs mondes successifs où ils s'étaient établis, avant d'être chassés par diverses catastrophes naturelles.
Dans le monde qui précéda leur dernière émergence, appelé Kuskurza, les hommes se multiplièrent. Ils évoluaient avec une telle rapidité qu'ils créèrent de grandes villes, une civilisation accomplie, en peu de temps. Ils construisirent le pàtuwvota, un "bouclier volant". Par son intermédiaire, ils pouvaient attaquer une ville et revenir si rapidement que personne ne connaissait les assaillants. Bientôt, d'autres cités construisirent des pàtuwvota et s'entre-attaquèrent. Les guerres, la corruption s'étendirent. C'est alors que les dieux, lassés de ce spectacle, libérèrent les eaux sur la terre. Le déluge. Quelques élus survécurent et émergèrent, après de nombreux périples, dans le Quatrième Monde : le nôtre.

 

Illustration de Daniel Kircher.

Pouvons-nous maintenant apporter une réponse définitive"? Certes non. Il n'existe pas de preuves concluantes en faveur de l'une ou l'autre hypothèse : civilisations anté-diluviennes ? Simple lyrisme des poètes ? Visions du futur de l'humanité par des voyants exercés ? Ou mondes terrestres parallèles, connaissant divers niveaux de civilisation ? Quoiqu'il eu soit, cette tradition est universelle, puisqu'elle se retrouve, au gré des exemples cités, aussi bien en Europe, qu'en Asie et aux Amériques.

Fabrice Kircher

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